Les raisons pour lesquelles un couple peut être amené à avoir des échecs à répétition sont soit liées à des anomalies embryonnaires ou à des problèmes utérins.
Les anomalies embryonnaires et surtout celles chromosomiques sont très fréquentes à la fois dans les cycles naturels (conception naturelle) et dans les cycles de fécondation in vitro. En effet, ils sont la cause la plus fréquente de fausse couche et d’échec de fécondation in vitro. Cela est principalement dû à la «qualité ovocytaire», pour laquelle l’âge de la femme est plus important, et moins à la «qualité du sperme» (pourcentage de fragmentation de l’ADN du sperme). De manière générale, le style de vie, l’alimentation, l’exercice physique, le niveau de stress et les habitudes du couple (lifestyle), comme le tabagisme sont importants.
La recherche au microscope ne peut pas révéler d’anomalies du matériel génétique, car elles n’apparaissent pas au stade embryonnaire précoce. La seule façon de diagnostiquer les anomalies chromosomiques est le test génétique préimplantatoire (Preimplantation Genetic Screening). Cependant il s’agit d’une méthode invasive qui ne peut être recommandée que par un médecin qualifié.
Il existe des moyens indirects d’évaluer la «qualité des embryons» ou bien leur capacité à se développer, de sorte que seuls ceux qui sont aptes ou capables a être transférer soient sélectionnés. Ces méthodes se basent sur les caractéristiques morphologiques des embryons pendant leur développement ou bien sur l’évaluation des marqueurs biochimiques qu’ils produisent comme la protéine sHLA-g. Même le transfert d’embryons à 5e jour de fécondation est un moyen naturel de sélectionner les embryons ayant la plus grande «capacité de développement». Cela réduit le risque d’échec et, augmente, bien sûr, la probabilité d’une grossesse évolutive.
Les anomalies utérines associées à des échecs a répétition de fécondation in vitro se distinguent par des malformations anatomiques, congénitales (diaphragme utérin), ou acquis (tels que les fibromes, les polypes endometriaux et les adhérences de la cavité intra-utérine dues à des inflammations).
Un facteur de succès très important est l’endomètre normal, d’épaisseur de plus de 7mm, ainsi que sa synchronisation avec l’embryon (fenêtre d’implantation) le jour du transfert. L’existence d’adhérences dues à une intervention chirurgicale utérine antérieure (comme un curetage) empêche l’épaississement de l’endomètre.
Le diagnostic de tous les cas mentionnes est réalisable avec une série d’examens appropriés, tels que l’échographie, l’hystéroscopie, la laparoscopie diagnostique, la salpingographie et l’IRM.